Atelier d'écriture #273 de Bric à Book | (É)Cri pour Elle
Chaque semaine, Leiloona du blog Bric à Book organise un atelier d'écriture. Le principe : à partir d'une photo, sélectionnée une semaine à l'avance, proposer un texte au ton et genre de notre choix. De quoi éveiller notre imagination :-)
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Si vous saviez comme je me sens à cette idée de lui donner voix,
Soyons lucides, chacun n’en a que faire de ce cri silencieux,
Préoccupés par nos propres problèmes causés par d’autres.
Petite fille pleurant son père mort au combat,
Orpheline, pour des idéaux, pour une religion,
Et l’on détourne les yeux pour ne pas à avoir à regarder la peine
Cela ne nous concerne pas.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Petite espèce, arrivée bien avant nous,
Disparaissant sous quelques balles ou bulldozers
Laissez la place à l’Homme et sa soif d’expansion
Envahir pour davantage s’enrichir.
Petit lopin de terre, offrant de rouges cultures,
Au bon goût de pesticides et bisphénols
Plantez, arrosez et détruisez puisque manger est vital
Après tout, on est vivant tant qu’on respire encore.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Elle qui chaque jour, impuissante, observe,
L’horreur de l’Homme sous toutes ses formes,
Et nous qui chaque jour, regardons, ce centre du monde,
Communément appelé nombril.
Car inutile de chercher plus de coupables,
Ils sont dans le reflet de nos miroirs.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Pauvres destructeurs, ouvrons les yeux, soyons sensés,
Prenons cette Terre poussière entre nos mains,
Pour ainsi semer quelques bourgeons de paix
Photo libre de droits |
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Si vous saviez comme je me sens à cette idée de lui donner voix,
Soyons lucides, chacun n’en a que faire de ce cri silencieux,
Préoccupés par nos propres problèmes causés par d’autres.
Petite fille pleurant son père mort au combat,
Orpheline, pour des idéaux, pour une religion,
Et l’on détourne les yeux pour ne pas à avoir à regarder la peine
Cela ne nous concerne pas.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Petite espèce, arrivée bien avant nous,
Disparaissant sous quelques balles ou bulldozers
Laissez la place à l’Homme et sa soif d’expansion
Envahir pour davantage s’enrichir.
Petit lopin de terre, offrant de rouges cultures,
Au bon goût de pesticides et bisphénols
Plantez, arrosez et détruisez puisque manger est vital
Après tout, on est vivant tant qu’on respire encore.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Elle qui chaque jour, impuissante, observe,
L’horreur de l’Homme sous toutes ses formes,
Et nous qui chaque jour, regardons, ce centre du monde,
Communément appelé nombril.
Car inutile de chercher plus de coupables,
Ils sont dans le reflet de nos miroirs.
Imaginez si elle pouvait parler et même pleurer,
Serions-nous capable de l’écouter ?
Les verrions-nous couler, ses larmes de sang ?
Pauvres destructeurs, ouvrons les yeux, soyons sensés,
Prenons cette Terre poussière entre nos mains,
Pour ainsi semer quelques bourgeons de paix
© Amandine - L'ivresse littéraire
L'été va me sembler bien long sans tes mots du lundi.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de te découvrir dans un nouveau registre,une nouvelle manière d'exprimer ta si belle sensibilité...Et que j'aime ça !! Je suis très touchée par l'ensemble de ton texte, mais surtout par la dernière ligne..
1000 bises et à bien vite !
Et moi donc sans les tiens ! Mon petit rituel du lundi, même quand je n'écrivais pas :)
SupprimerPeut-être qu'à force d'écrire, je m'améliore un peu ? Disons que j'aime tant lire des récits contenant une certaine poésie que j'essaye, à ma manière, d'en faire autant.
Merci ma miss, merci pour ces beaux mots et ces encouragements aussi si souvent formulés :) je t'embrasse.
Un beau message, délivré par un superbe texte. Bravo ! Jos (https://josplume.wordpress.com)
RépondreSupprimerMerci Jos, touchée en plein cœur :)
SupprimerTrès bien vu le refrain ! Et assez déstabilisant aussi ... oui, les voyons-nous ?
RépondreSupprimerTexte qui pose de jolis mots sur une réalité crue.
Tu as bien fait de te lancer cette année. Je te dis en septembre ? :)
Je me dis que chaque jour nous nous mettons des œillères et ne voyons pas ce que nous lui faisons subir... La nature humaine ...
SupprimerMerci en tout cas Alexandra pour ta bienveillance. Je te dis en septembre oui, si le soleil n'a pas cramé tout mon cerveau haha.
Je ne te connais pas dans ce style qui te va à ravir pour exprimer ce cri d'une durée réalité ! L'idée du refrain est extra! Je te piquera le style un jour pour essayer. Bravo ! Nady
RépondreSupprimerJe me suis dit "c'est la dernière de la saison, soyons fous !" :p
SupprimerEn tout cas je suis ravie si ce style et ce petit refrain entêtant te plaisent :)
Merci chère Nady.
Un style très travaillé, plein de belles images et de finesse, qui témoigne de ta grande sensibilité au thème de l'écologie.
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